Le bouturage d'oeil permet de prélever un grand nombre de boutures. Il se pratique en février pour les boutures à œil en sec, et en été pour les boutures à œil en vert. La vigne se multiplie selon le premier procédé. Les azalées, ficus, hortensias et pivoines se multiplient suivant le second procédé.
Le bouturage de la vigne est assez délicat. Il faut prélever un morceau de rameau comprenant un œil. Prélevez un fragment de tige défeuillée de 3 à 4 cm, possédant un bourgeon. Taillez en biseau à 2 cm de l’œil. Enduisez ensuite d’hormones de bouturage (ci-dessous), pour faciliter l’émission de racines. La bouture est ensuite simplement posée sur la terre, sans enterrer l’œil c'est-à-dire en laissant le bourgeon émerger à ras du sol car sinon, il pourrirait rapidement. Placez ensuite l'ensemble sous chaleur de fond. Un godet en terre cuite sera préféré à tout autre car il présente l’avantage de conserver la fraîcheur du terreau humide. Pour effectuez une bouture d'hortensia, prélevez un fragment de tige feuillée portant un œil ; fendez-le dans le sens de la longueur et placez-le horizontalement dans le sol humidifié, en laissant la feuille émerger ; tassez fortement. Placez sur couche chaude pour faciliter la reprise.