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Semer et faire pousser le Concombre et le cornichon

Concombres et cornichons méritent d’être traités ensemble, puisqu’il s’agit de légumes très voisins, tant sur le plan de la nature que de la culture.
Les concombres sont en fait de gros cornichons plus frileux que ces derniers et qui méritent de ce fait des soins plus attentifs. L’un et l’autre peuvent être cultivés en pleine terre hors des périodes de gelées, de préférence en bonne exposition. La terre doit être riche en humus et franche.

Semer et faire pousser le Concombre et le cornichon

Caractéristiques

Semer et faire pousser le Concombre et le cornichon Noms vernaculaires : concombre et cornichon
Nom latin : Cucumis sativus
Famille : Cucurbitacées
Cycle végétatif : plantes annuelles
Mode de multiplication : semis
Semence : 20 g en poquets /1 are de culture
Vitesse de levée : • Pleine terre : 1 semaine • Sous abri : 2 jours
Récolte : 0,5 kg à 1 kg/m2 pour les cornichons ; 2 kg/m2 pour les concombres
Engrais : fumier et engrais de fond au labour
Parasites, maladies et traitements : • Pucerons, thrips : insecticides spécialisés • Blanc ou mildiou, nuile (maladie de certains cucurbitacés ) : bouillie bordelaise • Virose (mosaïque) : destruction des pieds

Etapes de culture

Semer et faire pousser le Concombre et le cornichon Semis
Le semis en pleine terre ne peut se faire qu’à partir du 15 mai, lorsque les gelées ne sont plus à craindre. On procède alors par poquets de trois ou quatre graines, espacés d’une cinquantaine de centimètres. Si l’on sème plusieurs lignes de poquets, celles-ci doivent être distantes d’environ 1,50 m. On couvre sous tunnel ou cloche, jusqu’à développement convenable de la plante.Dans tous les cas, on procède à un éclaircissage après levée, visant à ne conserver qu’un plant par godet. Au repiquage on veillera à conserver la motte (d’où l’intérêt du godet de tourbe qui se résorbe de lui-même), concombres et cornichons ne supportant pas le repiquage à racines nues. Semer et faire pousser le Concombre et le cornichon

Les possesseurs de châssis chaud, mieux encore de serre, peuvent envisager une culture forcée, faisant intervenir un semis en godets (de préférence en tourbe) dès février. Là encore, trois à quatre graines seront semées dans chaque godet. Ceux qui ne possèdent qu’un châssis froid, pourront cependant semer de la même façon dès la fin du mois de mars, et envisager ainsi une culture hâtée.

Semer et faire pousser le Concombre et le cornichon Culture
La culture forcée se pratique presque toujours sous abri (châssis ou serre) ; les jeunes plants menés d’abord sous châssis chaud ou en serre à une température de 25 °C sont ensuite repiqués sous châssis tiède à partir du mois d’avril où ils sont menés jusqu’à la récolte.
La culture hâtée implique un repiquage en pleine terre fin avril et, dans les régions moyennement chaudes, une protection sous tunnel.
La culture en pleine terre implique les mêmes précautions que celles que nous avons indiquées précédemment. Semer et faire pousser le Concombre et le cornichon

Pour une bonne production, on ne conserve que quatre ou cinq fruits par plant. Si l’on veut éviter à la cuisinière la corvée du brossage des cornichons terreux, il est possible de les ramer sur des fils tendus entre deux piquets.

Semer et faire pousser le Concombre et le cornichon Récolte
La culture forcée permet d’obtenir une récolte dès le mois de mai, la culture hâtée à partir de fin août, la culture en pleine terre à partir de septembre-octobre. Concombres et cornichons se différencient à ce niveau puisque dans le premier cas il convient d’attendre la maturité complète du légume, alors que dans le second, il faut le cueillir lorsque celui-ci est normalement constitué, mais de petite taille (grosseur d’un petit doigt). On procédera donc à une cueillette régulière, un peu à la manière de la cueillette des haricots et des pois. Semer et faire pousser le Concombre et le cornichon Les concombres et les cornichons portent des fleurs mâles et des fleurs femelles. Seules les fleurs femelles donnent, après fécondation, des fruits. On est souvent surpris de voir tomber une fleur sans qu’elle donne de fruit. Les chercheurs ont mis au point des variétés dites « gynoïques » qui ne portent pratiquement que des fleurs femelles (donc productives). Pour que la fécondation ait cependant lieu, on plante un pied qui portera des fleurs mâles pour dix pieds porteurs de fleurs femelles. De cette façon, on obtient une production considérablement accrue.
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